L'étranger (traduction FALC)

J'ai lu ce livre pour le lycée et je ne regrette pas. On a faire à un personnage principal qui subit sa propre vie, il n'éprouve jamais d'émotion excessive voir pas d'émotion et pourtant, on réussi à s'attacher à lui, car l'auteur nous permet de comprendre parfaitement son personnage. J'ai beaucoup aimé.

Je pense qu'on ne peut donner un avis sur L'étranger de Camus mais seulement son ressenti, son interprétation...Cet oeuvre donne à réfléchir, à s'interroger autour d'un personnage énigmatique que la vérité condamne...Un étrange étranger étrangé à sa propre vie. A lire entre les lignes et au-delà des mots...

Beaucoup d'abrutis ont lu ce livre comme un texte de Marc Levy. Si vous êtes actuellement à la plage, fermez ce livre. Respectez l'œuvre. Ce n'est pas juste un "bon livre", ces débiles vous diront qu'il est sympa sans savoir ajouter quoi que ce soit d'autres, ce qui ne fait que confirmer l'échec d'élévation intellect de la population française dans la médiocrité à moitié dîtes de l'éducation nationale. L'étranger est une œuvre intimement lié aux plus dépressifs d'entre vous. Le protagoniste a ce goût de l'indifférence pour toute chose, les femmes, son travail, de son intégrité à son propre avenir : un vrai alexithimique ( ou n'est-ce donc pas la fameuse ataraxie ? ) Confrontez vous à l'absurde, mais n'essayez pas de comprendre Meursault. Ne soyez pas fous.

La note que j’attribue : 4,5/5 ⭐️ Ce roman est divisé en deux parties : la première suit la vie du personnage principal Meursault juste après la mort de sa mère puis la seconde se déroule au tribunal, pour le procès du personnage, et en prison. Camus nous expose, dans son œuvre, à quel point le monde est absurde et qu’un homme est un étranger, presque un danger, aux yeux de la société s’il est différent des normes établies. J’ai beaucoup apprécié ce roman, très bien écrit, qui nous transmet les pensées d’un homme qui devient petit a petit un paria. Les humains tentent, en vain, de donner un sens à la vie, à l’existence plutôt que d’être heureux. Ce roman montre cette absurdité et le fait qu’on ne peut pas toujours trouver d’explications rationnelles aux choses. Le crime que commet le personnage n’a pas vraiment de raisons, pourtant, au tribunal, on cherche absolument à en donner.

Oral du bac français : 1977 Je présente des textes et ce livre.. sur lequel je fais l’impasse des révisions… pas de chance , l’examinateur en choisit un extrait pour m’interroger… il a fallu que je puise dans mes souvenirs… l’honneur sera sauf : 13/20 Je n’oublierai jamais cet examinateur faisant un parallèle entre le bruit des coups de feu et la cinquième de Beethoven.. c’est peut-être ça la littérature, chacun y trouvera ce qu’il y cherche..