La popularité de ce livre sur Gleeph
Résumé
Depuis des siècles, la littérature occidentale nous enseigne comment voir l'autre : tantôt, il est le « bon sauvage », tantôt l'« odieux anthropophage », tantôt il est le « bon maître », le « civilisateur », tantôt le « méchant Blanc ». L'anthropologue Jean Malaurie, fondateur de la collection « Terre humaine », en nous invitant à la connaissance de l'autre et non au voyeurisme, en ce siècle où nous voyageons beaucoup sans toujours regarder l'autre, nous rappelle que « les peuples premiers ont un message à nous donner », que chaque peuple, à chaque période, a apporté sa pierre à l'histoire de l'humanité et que l'échange est source de richesses : « On n'écrit pas noir sur noir, ni blanc sur blanc » (Manu Dibango). C'est cette invitation à l'apprentissage du regard que nous propose ce livre, à condition que, comme l'écrivait l'historien Marrou, nous commencions par être « sympathique à notre sujet ». Mais au-delà de ce regard sur - et de - l'autre dans son identité, n'est-ce pas notre propre identité que nous apprenons à connaître et à construire ?