Les cendres d'Angela : une enfance irlandaise

Quelle enfance particulière!!! Comment ne pas penser à Zola, avec toutes ces descriptions, le franc parler et les "personnages" qui vivent des choses tellement dures, tellement injustes, qui espèrent s'en sortir mais finalement qui s'y prennent tellement "mal"...Une autobiographie, où j'ai eu l'impression d'être dans un roman tant les situations peuvent sembler insensées...Mais non, Frank McCourt a réellement vécu cette malheureuse et misérable enfance...On note l'évolution de Frank, qui passe de spectateur de sa propre vie à acteur, quand arrive l'âge de raison, l'adolescence, avec les rêves auxquels il s'accroche dans l'espoir encore de se sortir d'une existence si dure et injuste...A chaque perte on aurait voulu le consoler, pleurer avec lui, Je suis passée par tellement d'émotions différentes, mais la plus forte pour ma part était la rage et le sentiment d'injustice. J'ai eu envie de "secouer" quelques personnes, mais il faut remettre les choses dans leur contexte historique, social et culturel: nous ne sommes que très peu conscient de la chance que nous avons (pour ma part) d'être nés à la fin des années 80, en France. Wahou...

Il n’est pas facile de raconter l’enfance avec des yeux d’enfants ! L’auteur y est arrivé et c’est à la fois triste mélancolique et quelques fois joyeux (rare). Un beau livre et fidèlement adapté au cinéma par un grand réalisateur alan parker.

On ne peut rester insensible a ce.livre....

J'ai lu ce bouquin il y a très longtemps maintenant. Le titre ne m'attirait pas, mais j'en ai entendu parler dans une librairie, voilà pourquoi je l'ai acheté. Et je ne l'ai pas regretté. A lire absolument.

C'est l'histoire de l'enfance de l'auteur dans mes États-Unis et l'Irlande du début du siècle dernier. La première guerre mondiale, la seconde, l'après. L'histoire d'une enfance pauvre, avec son lot de violences, d'alcool, de malheurs, de petites joies... L'espoir d'un jeune garçon aux yeux amochés, qui parle comme un amerloque, qui use ses affaires jusqu'à les transformer en loques. J'aime vraiment la plume de Frank McCourt, si simple, si sincère! Un musée lui est consacré dans son ancienne maison à Limerick si vous passez par là un jour !