Numéro deux

Ce livre c'est l'histoire fictive du petit garçon qui a failli être Harry Potter, Daniel Radcliffe ayant été préféré à lui, au terme du casting, Martin Hill se retrouve plongé dans les méandres puis les abysses de l'échec. Il a raté sa vie et chaque jour vécu le lui rappelle tant le phénomène Harry Potter est présent partout sur le globe, et tout le temps. Ce roman est vraiment particulier mais tellement profond. Truffé d'anecdotes réelles sur Harry Potter, J.K. Rowling et d'autres échecs célèbres, on se passionne pour la vie de celui qui a fini second, avant le casting et après, surtout après. On souffre avec lui, on se questionne avec lui, on compatit pour lui et enfin on espère. Une vraie réflexion sur l'échec à travers ce mythe de l'échec ultime, avec toute la poésie, la délicatesse et la singularité de Foenkinos. Des chapitres très courts, un roman parfois descriptif, parfois introspectif, sombre, lumineux. Je crois que ce livre fera parti des livres qui m'auront marquée à tout jamais. J'ai la sensation que je pourrai en parler des heures tellement je l'ai trouvé d'une justesse infime pour décrire l'échec et la résilience. Ce roman atypique est vraiment à découvrir.

Moi qui suis une lectrice qui a baigné dans l’effervescence des Harry Potter, je me suis laissée emporter par ce roman. C’est fluide et intense. Doux et imaginatif. J’ai évolué avec Martin. J’ai été jalouse. J’ai été triste. J’ai été amoureuse. J’ai été dépassée avec lui. J’ai dévoré les quelques 235 pages comme j’avais dévoré le premier tome de HP. La fin ma surprise et émue. Ma fait sourire aussi. J’ai adoré le style de Foenkinos que j’ai découvert par la même occasion.

J'ai beaucoup aimé ce roman, je me suis beaucoup attachée au personnage principal Martin, le numéro deux qui a vécu des moments particulièrement difficiles. C'était super de retrouver l'univers magique d'Harry Potter malgré les retombées néfastes au quotidien d'être le numéro deux J'ai adoré et j'ai été très agréablement surprise par la fin.

J’ai lu quelque part "Inventif, créatif et sensible, un roman à découvrir. Je reste perplexe devant tant d’éloges après avoir fini péniblement la lecture de Numéro deux. Inventif et créatif … Foenkinos s’appuie lourdement sur le succès des Harry Potter pour en sortir un semblant de drame psychologique. J’ai envie de dire de la psychologie de bazar. Dès le départ, on sent qu’il y a un mal être chez Martin. C’est un enfant timide et renfermé et sa déception va lui pourrir la vie. Les parents ne faisant rien pour arranger la situation : un père un peu à côté de ses pompes, une mère qui ne trouve rien de mieux que de prendre la poudre d’escampette et pour couronner le tout un substitut de beau-père pervers et harceleur, on nage en plein mélodrame. Le sujet aurait pu être intéressant sans les dits et redits incessants, sans les références sans queue ni tête à des personnalités, sans l’accumulation de petites phrases toutes faites et faciles, le tout n’ayant aucune qualité de narration, et si l’auteur était vraiment rentré dans le vif du sujet. Le désintérêt pour cette histoire est là, Foenkinos n’est pas psychologue. Il se contente d’effleurer du bout de sa plume ses personnages leur enlevant ainsi toute consistance. Sensible : la plume de Foenkinos est atteinte de sensiblerie, pas de sensibilité. C’est une succession de faits sans émotion. En conclusion, David Foenkinos a réussi un roman plat et sans saveur.

Une jolie réflexion sur les espoirs déçus, les fameux NUMÉRO DEUX ! Une lecture douce et attendrissante qui nous interroge sur « la dictature du bonheur des autres ». Alors comment passer de « vivre ses rêves » à « rêver sa vie » ? Comment rebondir quand le monde entier nous renvoie à notre échec ? C’est toute l’histoire que nous conte David Foenkinos, l’histoire de celui qui n’avait pas « le petit truc en plus » J’ai adoré et savouré toutes les pages de ce roman. Un vrai succès !