Nom de code, veilleur

Royaume-Uni, début des années 90. Le conflit Nord-Irlandais n’est pas réglé. En Irlande du Nord, notamment à Belfast, les membres de l’IRA posent régulièrement des bombes et assassinent sans état d’âme ceux qu’ils estiment « ennemis ». Le MI5 décide d’infiltrer un de ses hommes au sein de l’IRA : un irlandais de souche qui ne doit pas pouvoir éveiller le moindre soupçon et parvenir à sortir des informations « de l’intérieur ». Cet homme, c’est Joseph Meehan. Surentraîné, il parvient à se hisser au plus près de la chaîne de commande de l’IRA. Il donne toute satisfaction jusqu’au jour où les services secrets anglais s’aperçoivent que les renseignements obtenus sont sujets à caution… et jusqu’au jour où deux agents britanniques sont sauvagement assassinés… par Joseph Meehan. Un homme à retrouver d’urgence et à neutraliser au plus vite avant que la liste des victimes ne s’allonge. C’est le capitaine Alex Temple qui est choisi pour mener à bien cette mission spéciale. Membre du SAS, entraîné comme Meehan, rompu à toutes les techniques de camouflage et de combat, il est l’homme idéal pour débusquer le traître et l’éliminer. Ce thriller d’espionnage prenait la poussière sur mes étagères depuis longtemps. Je ne regrette pas de l’en avoir exfiltré (sans dommage collatéral !) car il m’a fait passer un bon moment de lecture. Le rythme est soutenu, il y a de l’action mais pas que. Le contexte politique de l’Irlande du Nord et des « troubles » est bien expliqué et les personnages ne sont pas aussi monolithiques qu’on pourrait le craindre.