Honorine

Encore un beau portrait de femme. La tragédie intérieure d'Honorine est bien exposée, mais la "faute" initiale du mari aurait mérité un peu plus d'explications, il me semble. Pas mal de points demeurent à éclaircir, ce qui frustre mais pousse aussi à la réflexion. En ce qui concerne l'aspect recit dans le récit c'est moins virtuose que dans Gobseck, mais très bien fichu. Le narrateur étant l'un des personnages, on decouvre tout petit à petit, notamment le secret du comte. Un Balzac mineur-mais tout est relatif.

Un court roman agréable à lire, avec comme souvent chez Balzac un beau portatif de femme, original et sensible. L’histoire démarre un peu lentement, mais est de plus en plus prenante.