Aaaaaaaaaaaah (si t’as envie de savoir dans quel état je suis, je pourrais aisément continuer à hurler en utilisant tous les caractères autorisés pour écrire ce post).
Anna Thalberg évoque la rumeur qui se propage et condamne Anna au bûcher, rendue coupable de sa beauté par jalousie. On assiste donc à son procès, ses derniers jours, un bref aperçu de la situation historico-religieuse de cette Allemagne du XVIe siècle,… le tout en 160 pages à ôter le souffle.
Au delà de la dureté de ce texte (je te mets au défi de lire les descriptions sur les instruments de torture sans somatiser minou.e), la langue utilisée, véritable exercice de style de par sa typographie originale m’a stupéfait (la confrontation entre Anna et son confesseur en est l’exemple parfait, je te jure).
On a lu à deux avec @mar.ion.meuh de @danstapage et autant vous dire qu’on s’est tous les deux fait cueillir comme des petits lapins de garenne (hors watership).
Sérieusement lis ce texte, et va lire la chronique de Marion si t’as encore des doutes !
Quant à la qualité de traduction de l’🇪🇸, on la doit à Marianne Millon qui m’a permis de découvrir plein de textes tous aussi fabuleux les uns que les autres (Somoza / Piñol)
🔥
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Anna Thalberg
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