Ce roman autobiographique est un élan d’amour d’une fille et d’un père, chacun exprimant le besoin et le manque de l’autre, la séparation intervenue trop brutalement.
L’ histoire commence en 1983, en pleine guerre du Liban, l’auteure a six ans. Elle est comme ces mauvaises herbes, ces adventices « dont on arrache sans relâche les racines parce qu’elles ne conviennent pas, parce qu’elles ont poussé au mauvais endroit, au mauvais moment, mais qui prolifèrent ailleurs. Celles qui s’épanouissent sur des substrats improbables, qui s’acharnent à vivre dans les milieux les plus hostiles ». Cette enfant n’a connu que le chaos, fuyant avec ses parents et son jeune frère des appartements bombardés, sa vie contenue dans des sacs plastiques jetés à la hâte dans le coffre de la voiture. Sa mère est un peu chrétienne, son père un peu musulman. Son quotidien, son repère, c’est la main de son Géant qui vient la chercher à l’école. Elle écrit des poèmes parce qu’elle n’arrive pas à pleurer et hurler et cultive des aromatiques en pot pour se souvenir des parfums. La peur est là, tapie, c’est une boule avec laquelle elle apprend à vivre. À l’âge de 12 ans, avec sa mère et son frère elle quitte le Liban et arrive à Paris…
L'enfance adventice ❤️
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