La poésie est politique, non pas parce que tout est politique, mais parce que le langage est affaire de pouvoir. Le texte vient donc ici affirmer le désir d'une minorité, celle qui lit des livres, de la littérature, désir de vivre et écrire intensément.
Cela passe peut-être par la relecture de Blanqui, et sûrement par la recette du purin d'orties pour cultiver les tomates.
L'humour discret toujours présent dans les écrits de Quintane est comme une pudeur qui vient rendre plus discrète l'expression de la révolte, sans pour autant l'atténuer, et lui fait écrire un "livre muet", "costumé par places dans l'espoir d'être entendu".
Une certaine mélancolie du désarroi transparaît, masquée par le travail critique ou par la fantaisie.
Un livre placé au rayon poésie, mais ça déborde.
Fruits de la passion
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