Je crois pouvoir dire sans détour que je suis passée totalement à côté de ce texte. À mon grand désespoir, au demeurant, car l’auteur a une plume qui m’est très agréable et qui présente de nombreuses qualités.
Très honnêtement, ce texte, je ne l’ai pas compris. Bien qu’il soit très poétique. Composé de sept tableaux de pluie, indépendants les uns des autres, mais se déroulant toujours au sein de la même maison, avec la même famille, ce récit est pour le moins atypique. Ne cherchez pas de continuité au fil des chapitres, il est presque impossible d’en trouver.
L’ambiance qui se dégage de ce récit fait penser à un conte, ou même un rêve, où se mélangent des éléments quasi irréels, à d’autres somme toute bien tangibles, à l’image de ces militaires japonais, débarqués pour occuper la Malaisie; ou encore la description de ces jours durant lesquels la pluie se fait lourde et l’atmosphère moite, comme on peut la vivre dans un climat tropical.
Trop fixée sur les liens inexistants entre chaque chapitre et le manque de repère du récit, je n’ai pas réussi à atteindre cet état de laisser-aller certainement nécessaire pour tirer profit de cette expérience littéraire assez hors du commun.
À noter que ce récit a remporté le Prix Émile Guimet de la littérature asiatique 2021.
Nébuleux
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