Chouette Lilie- 25/10/2024

Texte poignant jolies illustrations

Toujours envie de voyager à travers la lecture, de lire un auteur d'un autre continent, d'autres coutumes. Ici on voyagera dans le temps à travers les souvenirs du père de Haruki, plus précisément sur sa condition de soldat l'abandon lui même du chat émis dans le titre, se trouve dès le début du livre, et Haruki montre ici un sentiment difficile, lui étant enfant, ne comprenant pas et ne voulant pas laisser ce chat, ne s'oppose pas à son père, plus tard dans le roman, on re voit le thème de l'abandon pour cette fois sauver un chat qui lui disparaît. L'auteur utilise donc cette image vécue au sens propre, comme pour faire un lien avec ses sentiments d'abandon au figuré. L'auteur ne dit pas avoir senti un abandon, mais parle tout de même de l'abandon. Il évoque même voir citation, que lui n'a pas été abandonné mais imagine la cicatrice que l'abandon peut laisser. Je ne sais pas, je n'ai pas eu de réponse claire sur le sujet. Est ce que c'est parce que c'est un livre court ou est ce que c'est pour que chacun en tire le raisonnement qu'il souhaite. C’est ma première lecture de cette auteure. Ce livre m'a intrigué, parfois dérangé. Les illustrations sont toutes jolies, justes, travail d'ombres nettes et encrage aux couleurs fortes. J'ai trouvé le récit triste mais en même temps a t-on déjà vu des récits se passant principalement en combat ou guerre joyeux. Citations :  … "Je n'ai jamais pu répondre à ses attentes. Je n'ai jamais pu me livrer totalement à l’étude, comme il l'aurait souhaité. « ... Mon père m'a raconté que 'était un officier qui lui avait sauvé la vie. A l'époque, il était caporal, et un jour, il a été convoqué par cet officier qui lui a déclaré «  toi qui es étudiant à L'université impériale de Kyoto, tu seras plus utile au pays en continuant d'étudier qu’en étant soldat ». ... »J'ai grandi dans une famille tout à fait ordinaire, où j'ai été élevé comme un fils unique, entouré d'un amour raisonnable, sans doute. Par conséquent, je ne peux comprendre ce qu'éprouve un enfant qui se sent "abandonné", même de façon temporaire, par ses parents. Je peux seulement l'imaginer. Je crois qu'un souvenir de ce genre se transforme en une cicatrice invisible, une cicatrice qui peut changer de forme et de profondeur, mais qui accompagne jusqu'à la mort celui qui en a été marqué... «