DidierL- 10/03/2020

Un livre intéressant car en effet renversant des idées reçues

Quelques idées fortes: - homo a commencé à modifier profondément la biosphère à son profit dès l’usage du feu qui a été utilisé pour favoriser dans l’environnement du clan les espèces végétales favorables et les couvertures végétales rendant la chasse plus facile. Ceci a commencé dès-400 000 ans . En fait, chaque espèce fait de même : création d’une niche écologique qui lui est favorable. - l’activité agricole sédentaire a mis 4000 ans à s’imposer comme mode d’organisation sociale dominante - est restée longtemps simplement opportuniste. La “ révolution “ néolithique est donc une expression dénuée de sens. - Elle s’est imposée contre la chasse, pêche , cueillette dans des conditions climatiques locales plutôt plus défavorable ( c’était donc plutôt quasi un choix de dernier recours). Elle est complètement dissociable de la sédentarité ( qui a existé sans agriculture), de la concentration en villes et de l’émergence d’un pouvoir étatique ( c’est le développement d’un type d’agriculture fondée sur les céréales qui justifie un pouvoir central). - Elle a rendu la vie des homo plus dure - du moins jusqu’à tout récemment-: plus de temps consacré au travail, plus de maladie, plus de risque de soumission à des maîtres et d’esclavage. Par ailleurs, un livre à l’anglo-saxonne: exposé d’une thèse avec peu de présentation des antithèses.