un pansement pour les coeurs trop abîmés

ce que j’aime chez Pauline et dans ses recueils c’est que tout ne tourne pas autour de l’amour qu’on porte à autrui mais plutôt à celui qu’on ne se donne pas à nous-mêmes. Ici, Pauline dépeint avec une grande sensibilité, et une grande justesse les maux que beaucoup (trop) d’entre nous avons un jour ou l’autre (malheureusement) vécu. Ayant déjà lu son premier recueil « Ça ira » je ne peux que voir l’évolution flagrante de sa plume, le fait qu’elle fasse preuve d’un peu moins de pudeur concernant ses écrits. Qu’elle ose dire, les maux de l’âme, ceux qu’on ne veut pas voir. Tout est plus mature, plus travaillé et réfléchi et en même temps sensible. Cette sensibilité qui caractérise bon nombre de personnes mais d’autant plus celles qui comme moi, comme Pauline, sont zèbres, hypersensibles, un des thèmes abordés dans son recueil. J’ai été marqué, touché, par chacune des pages sublimées par les illustrations de Flore. Je me suis laissé transporter par une vague d’émotions significatives. Parce que ce qui est remarquable avec Pauline c’est qu’elle sait joliment écrire ce qui fait mal. Tout est si bien fait que je ne saurai quoi dire d’autre dire à part de vous le procurez. Il est comme un pansement pour les coeurs trop abîmés. Les cœurs qui ont besoin de croire que demain, le soleil reviendra