Une pépite à garder très précieusement comme un secret.

C’est encore une très belle découverte ! C’est avec ce recueil que m’est révélée Pauline Bilisari qui a su poser des mots sur ses maux avec justesse. Ce guide poétique est construit en quatre parties : crépuscule, éclipse, aube, aurore. Je parle de guide car au fil des pages, je me suis vue aussi à travers ce langage ailé, ce qui m’a poussée à faire aussi une rétrospection. Dans le crépuscule et éclipse, j’ai ressentie cette grande tristesse et puis dans l’aube et aurore, j’ai fini par revoir le soleil. Une écriture vibrante et inspirante ! Un récit où je me suis reconnue à certains endroits, je me suis rappelée ce mal-être, la non-acceptation de soi, le consentement, l’hypersensibilité… Ce que je constate c’est que grâce à des autrices comme Pauline Bilisari qui osent partager et affronter cette période de leurs vie dans l’écriture, cet exutoire est hautement bénéfique pour tous celles et ceux qui souffrent en silence, Ces autrices nous donnent de l’espoir qu’un jour tout ira mieux, je pense que nombres de personnes peuvent s’y retrouver tant le sujet est vaste. C’est avec grand plaisir que j’ai retrouvé les illustrations de la talentueuse Flore Perrault, autrice du recueil de Tout ce que je n’ai jamais su te dire.