pounette- 14/03/2024

Wouahhhh !!!! ❤️

Trois raisons m'ont poussée d'emblée vers ce roman : 1) LA COUVERTURE : juste magnifique ! Comment ne pas penser à la pépite "où vivaient les gens heureux" ! 2) LE LIEU : dans le Maine, là j'ai commencé à flancher ! 3) L'HISTOIRE : la reconstruction d'une famille endeuillée, le craquage s'est avéré inévitable ! Ça c'était avant la lecture. Vous allez me dire, et après ? Et bien après, je dis wouahhhh !!!!! Un roman choral en dehors du "monde" à des années lumière des réseaux sociaux. 1930 Une ferme dans le Maine. Une famille heureuse. Un drame. Un avant, un pendant et un après. La famille Senter vit en autarcie, en dehors du temps, comme pour se protéger du danger du "monde" extérieur. Le dur labeur de la ferme ne leur fait pas peur, l'amour de leur terre tout comme l'amour qui les unit et la foi en Dieu suffit à leur bonheur mais le danger n'est pas toujours "ailleurs", il est parfois caché là où on se sent le plus en sécurité et le chagrin devient alors "plus grand que le monde" ... Ce "monde" idéal qu'ils avaient construit s'est écroulé ce jour-là et nous assistons impuissants à son délitement, le poids de la culpabilité les fait tomber dans un puits sans fond ... Le mot "monde" revient régulièrement dans ce récit lumineux, un récit sur l'amour filial, parental et fraternel qui se déploie sur vingt ans et explore le cataclysme qu'est le deuil. Il nous emmène sur un long chemin douloureux, sinueux et rocailleux à la recherche d'un "monde" fait d'acceptation et d'espoir. En dire plus serait trop en dire,  je rajouterais seulement que Joyce Maynard a trouvé les mots justes : "Bouleversant de poésie, de beauté et de grâce " Bravo Mérédith Hall pour ce premier roman 👏📚