Holy shit.
C'est dans ta forme ou dans ce que tu racontes que j'ai eu autant l'impression de me lécher les doigts ?
J'aime les récits qui utilisent une typographie déconstruite. s'en allant pulvériser des murs invisibles afin d'y former des puzzles aux champs lexicaux taillés sur mesure.
Shy se déroule dans les années 90 et suit l'histoire d'un gosse qui vrillebrille sévère. Il séjourne à la Dernière Chance, ce qui en dit long sur les possibilités que lui offrent la vie.
C'est ce genre de textes impossibles à décrire, héritiers de Zadie Smith et s'inscrivants du côté des nouvelles générations anglo-saxonnes constituées entre autres par Kae Tempest (Écoute la ville tomber) ou encore Colin Barrett (Jeunes Loups).
La métaphore du sac à dos, tellement explicite, des silex qui ne demandent qu'à être lourdés dans des fracas, balancés par des gosses de la jungle urbaine aux rythmes étouffés de la drum and bass.
Comment peut-on se sentir aussi touché par une histoire qui ne nous concerne qu'à moitié, parce que vécue le plus souvent du côté spectateur de la scène.
À cause des dégâts provoqués dans les dedans, universels et ravageurs.
Poétique, sombre, violent, le Dog Pound de la littérature, que je vais pouvoir piler comme il se doit, n'est-ce pas ?
Shy
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