Et là c'est le drame

(Attention SPOILS ici) Je me suis fait violence pour souhaiter connaître la fin du roman. Le héros déjà. Le prétexte de la rupture amoureuse pour l'embarquer dans l'histoire mais pitiiiié faites qu'on y croit un peu. Le prénom de son ex apparaît trois fois, y a absolument aucun symptôme de la dépression, pas une larme, rien. Il est largué = il accepte n'importe quel taf inconnu isolé du monde. Bah ui. Et bien commode l'absence d'amis, de famille, de contacts, pour un "écrivain-comédien " parisien. Passons. Tête à claque qui imagine sans peine que le proprio a vendu son âme au diable et la rachète avec celle des touristes, après avoir vu trois animaux morts et un pentagramme architectural. Efficace ce LSD. Le texte. Olala Chattam en fait des tonnes et des tonnes. On a compris : on adore Stephen King. Il fait peur l'ascenseur. La chaudière c'est le coeur de la station. On se perd dans les couloirs. Le héros il voudrait bien écrire. Bouh y a des bruits. Au moins Shining fait peur et raconte quelque chose. La fin. Là, c'est le drame. Parce que malgré le reste, l'auteur nous a bien emportés. Hélas. Oui c'est tout ce que vous craignez, en pire. J'espérais être mené par le bout du nez, j'espérais qu'on n'en arriverait pas là. Bah si : les toges, les chœurs, les bougies, les sacrifices, Lucifer mon amour... OK j'avais pas deviné l'illusion, mais les motifs de toute cette mascarade supercherie arnaque ruinent tout, absolument tout, d'une façon remarquable. J'avais pardonné la quasi fan fiction de Stephen King "Le signal", bien plus effrayante, bien mieux gérée. Merci le fantastique, en fait. Là c'est juste une terrible terrible désillusion ...