Quand le fil entre l'imagination et le réel devient abstrait, déroutant, invisible. Vincent Lahouze nous offre ici une fiction autobiographique qui vous retourne et vous bouscule - avec toujours cette plume que j'aime tant. L'histoire de Rubiel vous frappe au cœur et au corps, fait couler les larmes, la sueur et la peur. Le désir de savoir, de connaître transperce tout au long de la lecture. Puis tout finit par se découvrir, se dévoiler. Tout finit par se faire entendre, comprendre. Le fil tendu semble devenir alors plus opaque, moins transparent, plus transperçant. Plus présent.
Une claque littéraire, pareil que quand j'ai lu Quartier Libre. Merci Vincent pour ce roman et pour la dédicace au Festival du Livre.
Pour finir, un extrait que j'affectionne particulièrement :
« Les mots sont les plus puissantes des armes [...]. Ils peuvent faire cesser la guerre ou enterrer la paix. [...] Je suis certain qu'un jour les hommes ne combattront plus qu'avec des mots, que les fusils finiront par rouiller ».
Le cœur, l'esprit entre deux continents
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Rubiel e(s)t moi
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