Livre brouillon, il y a trop de sujets que l'autrice souhaite aborder mais l'approche adoptée n'est, à mon avis, pas la meilleure.
J’ai eu énormément de mal à entrer dans le livre, je m'attendais à une mise en avant des destins croisés incluant + de parallélismes, et une narration différente.
La référence à des faits et événements historiques est appréciable est appréciable, mais les analepses sont mal amenées et maîtrisées, c'est dommage.
La fin est assez surprenante, elle tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. J'aurais aimé que le personnage de Zeliha soit décrit de manière moins superficielle, mais peut-être que cette invisibilisation est utilisée pour témoigner du manque de considération que connaissent les femmes violées dans une société patriarcale, conservatrice.
Le mutisme de Tante Banu, couplé au courage dont elle fait preuve pour venger sa sœur (et donc tuer son frère) représente parfaitement les paradoxes des sociétés traditionalistes contraignant les opprimés à se faire justice eux-mêmes, sans que leurs familles perdent la face.
Je n'ai pas du tout aimé l'intervention du fantastique dans le livre, j'avais l'impression de lire un livre d'enfant, étant complètement passée à côté de la dimension spirituelle.
Pas fan non plus de l'omniprésence du champ lexical de la nourriture, dont on est vraiment envahi. Je comprends la notion de fil rouge, et j'apprécie les titres des chapitres mais il y a quand même une page et demi du livre qui est consacrée à une recette...On aurait dit un livre de cuisine.
Je suis plutôt déçue de cette première rencontre avec Elif Shafak dont on m'avait fait des éloges...peut-être qu'une autre lecture pourrait être intéressante (Soufi mon Amour?).
2/5
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