Flora_bouquine- 14/09/2024

Un récit intime

Connu pour son humour à la télé, Panayotis Pascot surprend avec La prochaine fois que tu mordras la poussière, un premier roman sincère et percutant. Ici, pas de punchlines à la chaîne, mais un récit intime où l’on découvre un autre Panayotis : celui qui doute, qui pleure, qui aime et qui cherche à se comprendre. On suit un jeune homme en quête de réponses, entre la relation complexe avec son père, la douleur du deuil et la difficulté à vivre pleinement ses émotions. À travers ses souvenirs, ses pensées souvent éparpillées et ses réflexions sur la vie, il nous embarque dans une véritable introspection. Ce n’est pas un roman avec une intrigue haletante, mais un voyage à l’intérieur de soi. Panayotis nous ouvre son cœur sans filtre. J’ai été touchée par sa vulnérabilité, cette capacité à se livrer avec tant de sincérité. Ce livre est un équilibre parfait entre des moments d’humour subtil et des passages plus sombres et émouvants. On passe du rire aux larmes sans même s’en rendre compte. L’écriture est fluide, simple, mais parfois elle s'envole dans des passages presque poétiques. Ce roman est fait pour ceux qui aiment les histoires qui ne se contentent pas de raconter, mais qui explorent en profondeur les émotions. C’est une lecture douce-amère, qui résonnera particulièrement avec ceux qui ont déjà dû faire face à la perte, aux doutes existentiels ou à des relations familiales compliquées. C’est un livre qui fait réfléchir, qui apaise et qui, malgré tout, donne un peu d’espoir. Entre humour et introspection, Panayotis Pascot signe un premier roman réussi, où la tendresse côtoie la douleur avec justesse.