Car c'est ce à quoi j'ai passé mon temps en lisant Impossibles adieux. Quel est le lien, quel est le rapport ? Entre les oiseaux, le cauchemar de Gyeongha et le récit de famille d'Inseon ? Pourquoi je ne l'ai pas vraiment trouvé ? J'ai l'impression d'être passée totalement à côté de ce livre.
Je ne suis pas d'accord avec les avis ici et ailleurs qui mettent en évidence la confusion entre le réel et le rêve. Car la deuxième partie (très réussie puisque je n'avais vraiment plus envie de progresser dans ma lecture...) est plus que réelle. La tuerie de Jeju est très réelle. Et elle est dépeinte de manière très factuelle, façon reportage / mémoire VS une première partie qui relève plus de la caméra embarquée. Mais elle tombe comme un cheveu sur la soupe, après qu'on passe des dizaines et des dizaines de pages à suivre Gyeongha se paumer dans la forêt enneigée. Ce protagoniste m'est d'ailleurs complètement inutile, je n'ai pas saisi l'intention de Han Kang d'en avoir fait un personnage si secondaire...
Bref, c'est bizarre à dire mais ce roman est réussi dans la mesure il m'a été atrocement insupportable de le lire.
Est-ce un tort de vouloir trouver des liens ?
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