Il y a dans ces romans autobiographiques un petit quelque chose qui me dérange. Ne pas pouvoir trancher entre le vrai et l’imaginaire me gène. Pourtant, en quoi cela pourrait-il changer la lecture ? Je ne sais pas trop, mais je n’arrive pas à m’y faire. Certes, pour des questions juridiques, je peux comprendre qu’on s’en tienne au terme « roman », mais même là encore, reste un goût d'inassumé.
En plus, dans ce livre qui explore justement la fiabilité des souvenirs et cette tendance que nous avons tous à remodeler notre mémoire pour la rendre consistance, n’aurait-il pas justement fallu trouver un autre mot ? Un terme indiquant qu’il s’agit d’un livre basé sur des souvenirs, forcément inexacts et remodelés par les années et qui n’engagent en rien de plus ?
Retour sur des années heureuses dans un home d’enfants en Valais. Heureuses ? Vraiment ? Pour toutes et tous ?
Retour sur des années heureuses
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