Quand j’ai découvert Maya Angelou dans Rassemblez-vous en mon nom, j’y avais rencontré ce mélange de grâce et de rage, cette volonté de fer de ne jamais courber l’échine, de brandir le poing et d’ouvrir sa gueule avec toujours les mots justes, qui viennent de l’endroit le plus profond du ventre.
Je ne sais pas décrypter la poésie, je peux ressentir les mots, les émotions, les images qui s’invitent en moi mais je ne sais pas l’analyser.
Par contre, j’ai ressenti exactement cette même force, ce cyclone prêt à défoncer des barrières, à s’insurger contre les violences faites aux femmes et contre cette culture du racisme, violente et destructrice.
C’est pour quoi je vous laisse avec cet extrait qui m’a frappé, et qui pourrait encore aujourd’hui être déclamé fièrement, haut et fort !
Too fat to whore
Too mad to work,
Searches her dreams for the
Lucky sign and walks bare-handed
Into a den of bureaucrats for
Her portion.
"They don't give me welfare.
I take it."
Je vous laisse aussi la curiosité d’aller voir le poème qui a donné son titre au recueil (And I still rise), c’est… tellement addictif que j’ai du le relire au moins trois fois afin d’en saisir toutes les sonorités.
Wah, elle m’a mis en feu bb 🔥🧡
Et pourtant je m’élève
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