MatildeSansH- 12/02/2024

La culpabilité du survivant

Laurent Duvoux se dessine sans visage. Il a perdu la face depuis qu’il est sorti vivant du Bataclan, et que son ami Éric y est mort. Dans cet ouvrage au graphisme épuré et puissant, il donne corps à l’après, à la culpabilité du survivant qui tente de se reconstruire. Il est économe en mots, mais les émotions nous explosent tout de même au visage en lisant l’errance de Laurent, dans un Paris qui n’est plus tout à fait à lui.