zolaxmodiano- 20/05/2021

Assez déçue de Zola..

Ce livre commence par l’histoire (peu passionnante) de la généalogie des Rougon-Macquart. Mais bon il faut bien établir les bases du prodigieux cycle des RM. Jai cruellement souffert de l’absence de style que j’avais trouvé dans l’Oeuvre : le récit de l’histoire d’amour entre les deux jeunes gens m’a plus ennuyée qu’autre chose, les descriptions des insurgés étaient plutôt inutiles... En clair 300 pages de platitude. Cependant la fin était plutôt sympa, avec le stratagème de Félicité qui a fait trembler tout Plassans afin d’assurer leur fortune, alors que Plassans ne risquait aucun danger, et les mystérieuses batailles de la nuit qui n’étaient rien. Enfin, la mort du cousin d’Aristide n’était pas assez travaillée à mon goût : le fait que sa bouche touche la pierre tombale c’est bien mais j’en attendais plus, car les fin de roman chez Zola sont souvent bien plus théâtrales. Les dernières phrases du roman sont bien, surtout avec les termes “blessure ouverte” qui annoncent une suite de romans dont les personnages seront tâchés par le sang de cette blessure, ouverte par Pierre Rougon. Ce livre m’a donné envie de connaître Pascal Rougon, car c’est un homme qui est à l’écart de la société et n’est même pas un spectateur de celle-ci car il n’est absorbé que par ses recherches scientifiques et n’est pas un soupçon pervertit par la société du spectacle de Plassans. Je ne recommande pas ce livre mais je ne suis pas déçue de l’avoir lue non plus.