Il y a du bon et du moins bon dans ce roman.
Le bon: l'art de raconter des histoires de vie banales, de narrer le quotidien universel.
Le moins bon : le titre d'abord. Que c'est laid « dessous les roses ». Puis le style. Entre les « laisse pisser », « je m'en branle », « et moi putain », « prends moi pour une conne »... on sait à quoi s'en tenir. Ce n'est pas la marquise de Sevigné. Enfin, justement, cette banalité du quotidien. Je ne suis pas particulièrement intéressée par l'histoire de deux frères et une sœur qui, réunis à l'enterrement du père, règlent leurs comptes, se souvenant de leur enfance et de leur adolescence, de leurs jalousies, de leurs différences.
Les voix de Claire et d'Antoine alternent tout au long du livre. A la fin, c'est celle de Paul que l'on entend.
Claire, l'infirmière mal mariée, Paul - le cineaste gay maudit, et Antoine le benjamin boss de start up ne laissent pas indifférents certes, mais... est ce la peine de raconter leur histoire ?
Ce qui m'a quand même plu : la façon dont chacun voit la réalité, sa réalité qui n’a rien de commun avec celle des autres.
On reproche par exemple à Paul le cinéaste de s’arranger avec la réalité pour les besoins de ses films et de ses pièces.
Un avis mitigé donc.
Une famille ordinaire
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