Ce gros roman vaut à mon sens essentiellement pour son récit des années terribles qu'a traversé (et que traverse encore) la Géorgie suite à l'effondrement de l'URSS. Années de sang, de guerre interne en Abkhasie, de guerre des gangs mafieux. L'histoire d'une génération sacrifiée, comme dans tous les ex-pays du bloc de l'Est, enfants nés à l'ère du communisme, devenant adultes dans un monde sans repères. Les héroïnes, leur amitié et leurs destins mêlés rappellent fortement l'Amie prodigieuse d'Elena Ferrante, mais ici, rien à faire, l'émotion peine à percer. La structure de renvoi entre le présent d'une exposition à Bruxelles et les souvenirs devient à la longue trop convenue et lourdingue.
Intérêt plus historique que littéraire
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