Alexandra R- 14/12/2023

Désespoir et clairvoyance

Zweig raconte son monde "d'hier", l'insouciance et le foisonnement intellectuel de Vienne avant le cataclysme de la Grande Guerre. Mais son livre est surtout une longue prémonition : il fait preuve d'une lucidité et d'une clairvoyance inimaginables à l'époque. Tout ce qu'il annonce comme inévitable eut bien lieu après son suicide. Les derniers mots de son ultime lettre furent : "Je salue tous mes amis. Puissent-ils voir encore l’aurore après la longue nuit ! Moi je suis trop impatient, je pars avant eux."