Zweig raconte son monde "d'hier", l'insouciance et le foisonnement intellectuel de Vienne avant le cataclysme de la Grande Guerre.
Mais son livre est surtout une longue prémonition : il fait preuve d'une lucidité et d'une clairvoyance inimaginables à l'époque. Tout ce qu'il annonce comme inévitable eut bien lieu après son suicide.
Les derniers mots de son ultime lettre furent : "Je salue tous mes amis. Puissent-ils voir encore l’aurore après la longue nuit ! Moi je suis trop impatient, je pars avant eux."
Désespoir et clairvoyance
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Le monde d'hier
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