J'avais entendu Leïla Slimani parler de ce livre chez Augustin Trapenard et je savais qu'il était question de femme "libre" et désireuse, mais ne savais pas pour autant à quoi m'attendre en le commençant.
Une fois la surprise du début passée, tant le désir, le charnel y sont décomplexés, j'ai personnellement lu une femme qu'on admire pour sa liberté – et la liberté de Leïla Slimani à l'écrire surtout – mais qui est prisonnière de ses désirs au fond, une prison qu'elle attise, qu'elle élargie parfois aussi, au reflet d'une réalité même si beaucoup s'en offusqueront. La fin est pour moi ouverte et me fait me questionner sur les limites des libertés qu'on inflige aux femmes, mais que l'on s'inflige à nous-mêmes aussi, à creuser...
C'est, au-delà de l'histoire, le mérite qu'a eu Leïla Slimani de savoir en parler simplement, avec un rythme effréné, parfois haletant, parfois violent aux yeux de certains, sans tabou, qui m'a fait aimer ce livre.
Désir libéré, ou presque
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