Sonneur- 17/08/2022

Il était et il n'était pas...

Voilà, c'est le moment de relire ce livre. La chute initiale, depuis un avion explosé en vol, est clairement le symbole d'une naissance, d'un accouchement, la formule débutant le conte (le "Il était une fois", où bien "Il était et il n'était pas") n'arrivant qu'à la page 58. Un conte des mille et une nuits, donc, à moins qu'on ne soit dans un film de Bollywood, on ne sait pas trop au début  : une oeuvre d'imagination débridée, ça c'est certain, une écriture baroque semée de symboles et de thèmes variés, sous le signe de la liberté ; liberté du conteur aérien de narrer au gré des vents avec un humour constant, liberté du lecteur de lire ou de ne pas lire ce qu'il veut. Allez, un court extrait, pour réfléchir : "Selon une certaine façon de voir les choses, l'homme qui a pour but de créer s'approprie le rôle du Créateur : c'est un anormal, un blasphémateur, l'abomination des abominations. D'un autre point de vue, on peut imaginer en lui du pathos, de l'héroïsme dans sa lutte, dans sa volonté de prendre des risques : tous les mutants ne survivent pas." La seule condition, pour goûter ici à cette liberté créatrice, c'est de savoir lire. Et savoir lire, c'est savoir vivre.

Derly andrea

Très belle revue de l'œuvre ! Bravo !

822 jours

Derly andrea

Très belle revue de l'œuvre ! Bravo !

822 jours