Dans ce roman, on retrouve les ingrédients d'un bon, très bon Mishima. Son obsession d'esthete, sa fascination morbide pour le suicide... Cette ambivalence dans les caractères, parce qu'à chaque fois, face à ses personnages, on est incapable ni de les aimer, ni de les détester. Le monde de Mishima n'est pas manichéen, et petit à petit, on le voit extraire du beau des choses terribles et cruelles.
Inspiré par un fait divers, Le pavillon d'or est un roman iniatique. Il met en scène un adolescent bègue, mal dans sa peau, isolé. Oscillant entre le Bien et le Mal, les deux finiront par se confondre, devenir un tout.
Ce temple, ce Pavillon d'or, va cristalliser tout au long du roman, les émotions du héros. Jusqu'à l'ecoeurement.
La Beauté est éphémère.
La Beauté est destructrice et destructible.
Merveille
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