On comprend très rapidement pourquoi Kafka admirait tant Walser. Il y a quelque chose de profondément étrange et poétique chez l’élève Jacob. Tant lui que les personnages proches déploient une singularité propre, absconse mais attachante (Mr. Benjamenta et Kraus en tête, mais aussi Mademoiselle B., morte de n’avoir pas assez aimé), dans les lignes rêveuses de l’élève qui s’est exilé et enfermé volontairement. Un voile vaporeux et légèrement inquiétant entoure l’ensemble du lieu et des têtes, tout parait finalement sortir d’un conte qui aurait un peu dérapé.
L'institut Benjamenta
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L'Institut Benjamenta (Jakob von Gunten)
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