Il aura fallu le temps et la volonté pour venir à bout de V. Votre confort? Pynchon n’en a rien à foutre. Une ligne narrative lisible et compréhensible? Surfait. Des sujet traités clairement? Mais pour quoi faire enfin. Une description sur 20 pages d’une opération esthétique? Ah, là vous commencez à me plaire.
Une saturation de sens, il y en a trop et il finit par devenir informe, par s’annuler. Rien de résolu, tout en suspend. Pynchon joue avec vous, comme un chat avec une souris. On se débat, on accroche des bouts entre eux ; pas si vite, vous vous êtes encore trompé. Soit vous accepter de ne pas avoir le moindre début de commencement de compréhension, soit vous passez votre chemin, c'est tout.
V.
0aime∙0commentaire
Votre commentaire...
V.
Thomas Pynchon
Romans
Super-Cannes
J. G. Ballard
La mitrailleuse d'argile
Viktor Pelevine
33° à l'ombre
Thomas McGuane
Romans
Emmanuel Bove
Le piéton de Hollywood : souvenirs d'avant la chute
Will Self
Déjà mort : roman gothique californien
Denis Johnson
Un sale type
Stanley Elkin
Zuckerman enchaîné
Philip Roth
Faim
Knut Hamsun
La solution finale : roman d'énigme
Michael Chabon