Après le chef d’œuvre du roman d’espionnage qu’est Je suis Pilgrim, la barre était haute. Locust ne réussit pas à être un bon roman d’espionnage : il ne cesse de vous dire ce qu’il va arriver plus tard au cœur de l’action, un comble pour un genre qui tourne autour du suspens.
C’est peut-être ça qui motive les volte-faces successifs de genre du livre : d’un mauvais roman d’espionnage, on passe à un mauvais roman d’apocalypse de zombie pour terminer à un mauvais roman de voyage dans le temps. Le tout pétri d’un patriotisme tout droit sorti de l’administration Bush : le gendarme du monde veille et vous veut du bien. On a peine à croire à la date de publication, je ne me souviens pas du dernier film ou livre que j’ai vu qui parle avec nostalgie de l’occupation du Vietnam, jusqu’à Locust.
Les nostalgiques de Pilgrim ne trouveront pas ce qu’ils cherchent.
Incompréhensible
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