Le pianiste : l'extraordinaire destin d'un musicien juif dans le ghetto de Varsovie, 1939-1945. Journal de Wilm Hosenfeld

L’histoire de Wladislaw Szpilman est connue aujourd’hui, de par le film « Le pianiste ». La lecture du livre est néanmoins saisissante car l’auteur l’a rédigé sur le vif et non plusieurs années après. C’est un témoignage de première main de ces années sombres. Et dire que le Capitaine W. Hosenfeld avait dû être décrit comme autrichien dans la première version publiée du manuscrit !...

C'est pas de la grande lecture philosophique, même plutôt quelques chose de très observateur, sans réellement de ressenti, ce qui n'empêche pas de se prendre des coups dans le ventre. Périple stressant, démoralisant.. mais très vivant, l'avancement est fluide et on se plonge bien dans le récit. L'absence de filtres, de pincette rendent ce livre bouleversant.. Intéressant à lire, film très fidèle, "bon" moment. Certains passages plus laborieux à la lecture et plus long, à l'inverse une fin plus "sobre" font que quelques points sont perdus.. 30-07-2023

Tres beau témoignage du passé qui fait prendre conscience du malheur des juifs du ghetto de Varsovie, des restrictions de juifs au fir et à mesure de la guerre. Il montre aussi la façon donc l'auteur a dû se cacher pour survivre. Un livre qui vous remue le ventre. L'adaptation en film est aussi à voir.

Le témoignage écrit au travers de ce livre est tout simplement bouleversant... Chaque lignes nous transmet les émotions de l'auteur au cours de sa vie durant la guerre.

Dans ma lecture, je n'ai cessée de penser "quel enfer" pour tout ce que Wladyslaw Spzilman a vécu. C'est l'histoire du basculement de sa vie, de la perte terrible de sa famille, ses amis, sa dignité dans un Varsovie en guerre... Il essaime son récit par une description très intense de ses ressentis mais ce qui m'a le plus marqué est l'importance des sens. Tout y passe : la cruauté visuelle, les sons assourdissants mais surtout, les odeurs terribles. On est loin d'imaginer ce qu'elles sont car, qui a déjà senti l'odeur de tant de corps en décomposition sous les décombres des ruines des immeubles bombardés, le chlore irrespirable qui sort des wagons à bestiaux pour la déportation, l'odeur de souffre, de fumée... Cet homme là doit sa vie à sa ténacité, son instinct de survie mais surtout à beaucoup de chance. Un ouvrage poignant, terrible...