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Résumé
Ecrire le chant de l'Innocence ne signifie pas incarner l'Innocence, mais rappeler à la société Sa double nécessité : innocence du monde - le Paradis originel, la Nature - et innocence du cœur - source même du religieux. Ecrire la parole du Diable, dans le Mariage du Ciel et de l'Enfer (un mariage où l'Innocence est toujours perdue), ce n'est pas s'identifier au Diable : c'est le faire entrer dans une dialectique du Bien et du Mal où ses arguments pourront, aux yeux du lecteur, montrer sa chute, démontrer sa nécessité. C'est par le négatif que le message peut s'inscrire, comme en filigrane. Le récit est son épreuve, son «Expérience». Au lecteur de discerner le poids du réel sous la vision. Au lecteur de faire la part entre l'illusion du mage, Swedenborg, et l'œuvre au noir du poète. De retrouver l'innocence du Message sous l'expérience de l'Apocalypse. Alain Suied