La popularité de ce livre sur Gleeph
Résumé
Ce livre présente une approche respectueuse, souvent amusante, de problèmes importants, approche sous-tendue par une théorie innovante. Les auteurs partent de la présupposition que les gens rencontrent des problèmes quand les histoires de leur vie, qu'elles soient élaborées par eux-mêmes ou par d'autres, ne représentent pas suffisamment leur expérience vécue. La thérapie consiste alors à raconter ou à re-raconter les vies et les expériences de ces gens. Dans ce sens, le récit en vient à jouer un rôle essentiel en thérapie. Dans les premiers chapitres, Michael White, en s'appuyant sur les théories de Michel Foucault, présente certaines innovations cliniques et théoriques majeures en thérapie familiale : l'externalisation du problème aide les gens à identifier des discours de vérité et des savoirs unitaires qui les assujettissent, et à s'en détacher ; les moments d'exception peuvent être repérés et recherchés comme des signes de résistance contre le pouvoir du problème ; et il est essentiel dans le travail thérapeutique d'identifier des savoirs de remplacement, précédemment négligés ou soumis, et d'offrir un espace pour leur expression. Les deux auteurs partagent avec nous des exemples parlants de thérapie du raconter. Dans cette forme de thérapie narrative, les lettres, les documents et les certificats deviennent des moyens qui permettent à l'individu de redéfinir sa relation avec le problème. Les lettres sont utilisées pour inviter les membres de la famille à s'unir contre le problème qui opprime, pour informer tous ceux qui sont concernés par la victoire d'un enfant sur la polissonnerie, pour résumer les progrès dans le traitement et pour prédire la réussite future, en bref, pour externaliser, soulever des questions et regagner du pouvoir /savoir sur les problèmes. C'est ainsi que les moyens narratifs débouchent sur des buts thérapeutiques - et libérateurs.