Fleurs captives

Attention ce roman n’est pas un roman facile, ni un roman à mettre entre toutes les mains. Certains thèmes abordés sont lourds et moralement douteux. L’autrice arrive à faire vaciller nos convictions et nos certitudes, et joue clairement avec les limites des bonnes moeurs. Certains actes que je condamnerais en temps normal me sont apparus moins tranchés, moins contestables. Je tais volontairement le thème qui me viens à l’esprit pour ne pas gâcher la lecture de ceux qui voudraient découvrir ce roman, mais sachez que l’autrice réussi ce pari fou grâce à l’ambiance qu’elle a su créer. Une ambiance sombre, malaisante, oppressante, angoissante, suffocante. Il y a une vraie noirceur qui se dégage de cette histoire. En dehors de cet emprisonnement qui rendrait claustrophobique même les agoraphobes, il y a vraiment quelque chose de malsain et de dérangeant dans cette intrigue. Que la grand mère soit horrible, passe encore, mais comment une mère peut elle accepter que l’on traite ses enfants ainsi ? C’est inconcevable pour moi. J’ai été horrifiée, que dis je ulcérée par le sort réservé à ces enfants. Il y a une véritable escale dans la violence, qu’elle soit physique ou psychique, et les détails troublants se révèlent glaçants. L’histoire est racontée par les yeux naïfs et innocents de l’enfance, une enfance qui sera volée et brisée. Et c’est ce qui est le plus terrible. Quand nous adultes prenons conscience que le mal s’est infiltré partout, les enfants ne sont qu’indulgence et pardon… Le contraste entre cette candeur enfantine et cette perversion adulte est saisissante, perturbante limite provocante. Clairement ce fut une lecture éprouvante émotionnellement dont on ne ressort pas indemne, mais ce fut surtout une lecture très prenante. Nous avons envie de comprendre : pourquoi ? Nous sommes envie de voir les enfants s’échapper : comment ? Mais la seule chose qui nous aide tous à tenir c’est finalement l’espoir, cette petite lueur dans l’obscurité. Et quand on referme la dernière page, un seul mot nous vient à l’esprit : revanche !

Le livre ce lit mais je me suis sentie tout chamboulé. Ces enfants enfermé dans ce grenier. Qui vivent reclus, qui dépérissent sans que leurs mère ne réagisse. Une mère égoïste qui est même capable de faire du mal à ses enfants. J'avais hâte de terminer et je me suis senti mal pour eux.

J’ai acheté ce livre car il était indiqué « pour les fans de Lucinda Riley ». Je n’arrive toujours pas à voir le lien avec elle. Peut-être parce que c’est une histoire de famille ? Un bon début de roman puis des longueurs et une fin plutôt bien qui me donne envie de lire le deuxième tome. Ce n’est pas une lecture joyeuse mais justement cela change un peu !

Bon j’ai acheté ce livre à cause de la vignette « pour les fans de Lucinda Riley ». Certes, la plume de l’auteure est incroyable, elle décrit parfaitement les scènes, les personnages et les émotions mais ce n’est pas du tout la même vibe que les romans de LR. Ce livre aborde des thèmes très sombres concernant des drames familiaux aussi je crois qu’il ne peut être lu par n’importe qui. Ce n’est pas du tout un roman léger et il faut savoir mettre ses émotions de côté en le lisant. Néanmoins, j’ai apprécié ma lecture, et Virginia Andrews écrit de telle façon que vous avez besoin de savoir la suite à tout prix. Surtout qu’on s’attache très vite aux enfants et leur destin tragique. Je lirais les autres tomes mais après quelques romans plus légers 🤣

Il s'agit là d'un roman qui ne peut pas vous laisser indifférent, pour ma part, en tant que maman, il m'a chamboulée, bouleversée ; en tant que femme il m'a mise mal à l'aise parfois et si l'on parle de mon enfant intérieur, il l'a fait souffrir.. mais le tout est palpitant et vraiment poignant et prenant. Les personnages sont touchants, durant la lecture notre coeur fait des montagnes russes, on évolue avec eux, on aime avec eux, on souffre à leurs côtés, on haït avec eux. Il faut cependant, je pense, avoir le coeur bien accroché pour lire ce roman car ce n'est pas une lecture anodine pour qui a le coeur sensible.