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2 éditions

Je m'aperçois que je vous aime, heureusement que je suis vieux ! : correspondance

Le Passeur éditeur, 2021
Poche

Victor Hugo, George Sand

XIXe siècle

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Résumé

Je m'aperçois que je vous aime, heureusement que je suis vieux ! « La grandeur de l'esprit n'a d'égale en vous que la grandeur du coeur. » (Hugo à Sand). Exactement contemporains, George Sand et Victor Hugo, deux « monuments » littéraires de leur siècle, ne se sont pourtant jamais rencontrés. Alors que tout ce que le XIXe siècle compte de célébrités est un jour passé par Nohant, et tandis que ces deux « monstres sacrés » fréquentent les mêmes milieux à Paris, il faut attendre 1856 et la publication des Contemplations pour qu'une relation épistolaire s'instaure entre eux. Pour autant, celle-ci ne débouchera jamais sur une vraie rencontre, même lorsque Hugo rentrera d'exil. Sand restera toujours réticente face au génie du poète, comme en témoigne sa correspondance avant 1856. Leurs lettres dévoilent ensuite un curieux mélange d'admiration et d'agacement réciproques ; de fascination aussi. Plusieurs textes en annexes, tant de Hugo que de Sand (articles, discours, éloge funèbre), viennent éclairer cette relation qu'on pourrait qualifier, sinon d'ambiguë, au moins de complexe.

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