Une bouteille dans la mer de Gaza

Un livre irréel, l’auteure échange les rôles « les israéliens sont les gentils, les palestiniens ne sont que de haine et pour rien ». Un livre islamophobe. Je me suis laissée tenter par le booktok sans avoir fais de recherches plus approfondis ni sur le livre ni sur l’auteure et je regrette tellement d’avoir donné mon argent pour ça, ça m’apprendra pour les prochaines fois. Vraiment ceux qui l’ont dans leur whislist fuyez, j’ai même pas pu le lire jusqu’à la fin pour vous dire!

En soit le contexte semblait très intéressant, mais le point de vue de l’autrice laisse réellement à désirer . Placer Israël comme victimes et les palestiniens comme des gens qui éprouvent une haine envers les israéliens et les pauvres israéliens veulent seulement la paix . Sans oublier certains propos que tiens Naïm qui tentent de décrédibiliser l’islam … C’est tellement dommage car je pense que si cet échange aurait été bien fait et qui représente une vraie réalité il aurait été incroyable …

Un amour impossible dans des conditions tragiques, c’est l’une des plus belles histoires que j’ai pu lire :)

L’auteure renverse la situation: les palestiniens sont représentés comme des sauvages agresseurs, tandis que les israéliens sont perçus comme les victimes. De plus l’israélienne censée être âgée de 17 ans s’exprime comme si elle en avait 12 c’est exaspérant

J’ai beaucoup aimé Une bouteille dans la mer de Gaza, même si je m’attendais à plus. J’ai eu une petite déception sur certains points du livre... Tout d’abord, l’histoire est très intéressante, sur le point historique comme sur le point narratif. Ce livre parle de la guerre israélo-palestinienne à travers le regard de Tal, jeune fille de 17 ans, habitant à Jérusalem. Elle entretient une relation épistolaire par mail, avec un certain Gazaman. C’est très intéressant de voir le regard de Tal par rapport à cette guerre, ainsi que celui de Gazaman, car ces deux personnages défendent des idées assez différentes. Je n’avais jamais lu de livre sur le conflit israélo-palestinien, même si j’avais déjà lu des livres sur la guerre, et j’ai trouvé ce livre très bien mais quelques peu incomplet ou en tout cas, pas suffisamment complet. Dans ce sens, je veux dire que c’était très intéressant de connaître cette guerre à travers le regard de deux jeunes, mais au final, on ne sait pas véritablement ce qui se passe puisqu’eux ne le savent pas non plus. Nous ne sommes pas au cœur du combat et c’est pour cela que je trouve que ça manque de détails sur la guerre et sur le conflit lui même. J’ai donc été un peu déçu sur ce point car je m’attendais vraiment à être au cœur du conflit et à pouvoir mieux connaître cette guerre. Je me referais beaucoup au livre Petit Pays, de Gaël Faye, que j’ai lu il y a deux ans. Dans ce livre, on est au cœur de la guerre, on est plongé dedans et c’est ce que j’avais adoré. Je pensais retrouver ceci dans ce livre mais au final, non. Peut être que mes attentes étaient trop hautes par rapport au livre... c’est ma petite déception mais sinon l’histoire est très bien. Ensuite, les personnages sont superbement construits, à mon sens. Tal est un personnage adorable, que j’ai adoré suivre. C’était très intéressant de voir son regard par rapport à cette guerre : les attentats à côté de chez elle deviennent presque banals et habituels, tant ils sont fréquents. On ne devrait pas entendre ces mots dans la bouche d’une jeune de 17 ans !... et pourtant... C’est horrible de savoir que les attentats peuvent devenir banals pour certaines personnes alors que ça ne devrait pas être le cas ! Toutefois, elle voudrait que cette guerre s’arrête pour pouvoir vivre une vie simple et sans avoir constamment l’angoisse de perdre un de ses proches. J’ai beaucoup aimé son approche pacifique et presque naïve notamment à travers la bouteille qu’elle confie à son frère. Elle aimerait que le monde soit rose et que tout le monde s’apprécie, en commençant par leurs deux pays, alors que, comme le pense si bien Gazaman, le monde ne sera jamais rose car les peuples « n’ont jamais été d’accord sur les mots ». En parlant de Gazaman, j’ai adoré et j’adore ce personnage ! Il est franc, direct, secret et réaliste. Il ne se voile jamais la face et accepte la réalité même si elle est horrible. Il accepte la guerre telle qu’elle est, même s’il la trouve stupide et inutile. Ce qui est intéressant avec ce personnage c’est qu’il sait que ce n’est pas lui qui va changer la face du monde alors il ne se lance pas dans des projets complètements irrationnels et improbables. Il a de l’espoir mais ne voit pas tout en rose comme Tal, il a une vision très réaliste et mature du monde et de la guerre. La plume de l’auteure est agréable et fluide, ce qui est très bien pour lire ce genre de récits, souvent durs à lire. Toutefois, comme je l’ai dit, je trouve que ça manquait de détails sur la guerre, sur les combats, même si c’est certainement la vision que l’auteure a choisit qui fait cet effet. L’intrigue est très interessante et très bien construite. J’ai adoré suivre la relation entre Tal et Gazaman. Les deux s’influencent mutuellement à travers leurs mails : Tal s’endurcit et Gazaman s’ouvre. C’était une relation très interessante parce que comme chacun des deux personnages, j’attendais des nouvelles de l’autre et ça me stressait presque de ne pas en recevoir. La fin, quant à elle, est très bien mais peut être un trop brusque. J’ai trouvé que la fin arrivait trop tôt et que le récit s’arrêtait brutalement. Je trouve que l’issue de l’histoire est très bien mais qu’elle arrivait trop brusquement et qu’elle se finit comme un « ; », comme si on attendait la suite alors qu’il n’y en avait pas. J’ai trouvé ça un peu dommage mais ça n’enlève en rien le fait que j’ai bien aimé cette fin. En bref, j’ai bien aimé ce livre même si j’ai eu quelques déceptions.