Flic : un journaliste a infiltré la police

Très rapide et facile à lire La banalité prend vite sa place dans le récit et dans l’infiltration du journaliste... Je m’attendais peut-être à des chapitres plus durs et plus révoltant Rien de surprenant dans les faits et gestes de certains de ces anciens collègues quand on s’intéresse déjà un peu au sujet ou que l’on suit les informations autres que sur BFMTV. Des personnes qui se prennent pour des cowboys à cause d’un Tonfa accroché à leur ceinture ... A titre très personnel j’aurai aimé en apprendre plus, j’ai trouvé la recherche (statistiques etc...) un peu bâclée, une sorte de journal sans grande conviction, je ne doute pas de la difficulté à se faire passer pour une personne que l’on est pas ou que l’on ne veut pas être mais je suis un peu restée sur ma faim tout de même Je vais plutôt aller lire les livres de Mathieu Rigouste

Ce livre s’appelle Flic. Un peu déçue, je n’ai rien appris. J’attendais plus d’analyses, d’historique...ou de recul sur son travail d’infiltration : comment se sent il happé par le système ? Comment explique t il sa baisse d’empathie etc ? Ça sent l’opportunisme de publier un tel livre en cette rentrée, dommage, ça fait le buzz mais le livre n’est pas à la hauteur. Cela dit facile et agréable à lire.

Je m'attendais à apprendre des choses dans ce livre, mais il n'en est rien. Comme l'a dit une autre lectrice, si on suit un minimum l'actualité il n'y a rien de nouveau à tirer de cette lecture selon moi. Ça reste tout de même intéressant.

Une lecture qui choque sur les méthodes de la police, sur la violence omniprésente, le non-respect des procédures, la justice faite par les policiers eux-mêmes, le racisme, les bavures, les collègues qui se protègent les uns les autres et le manque d'empathie et d'humanité qui se développe chez les agents de terrain au fil des années.

Ce journaliste va être témoin de comportements pénalement répréhensibles de la part de policiers. Mais pas que... des moyens obsolètes mis à disposition des forces de l'ordre. On peine à croire qu'il est question de la police de la 5ème puissance économique mondiale. Pour résumer cette infiltration : une minorité de la police est raciste et ne respecte pas le code de déontologie mais l'omerta qui y règne fait que la majorité, non raciste, reste silencieuse. Face à l'injustice, le silence est en soit un parti pris. On peut alors légitimement se demander si la police est à la hauteur de sa mission. C'est d'actualité en plein débat sur la loi sécurité et le mouvement BLM.