Black-box. Vol. 6

Ah ! On ne va pas se mentir, j’étais très curieuse de voir comment tout ça allait se terminer. Avec la fin du précédent tome, tout a changé ou presque ! Cette fois, Ryoga (l’antihéros par excellence) veut sa revanche face à Reon et ce dernier veut en finir avec panache ! Un dernier match (pour boucler la boucle) est donc prévu entre les deux boxeurs et rivaux, le tout supervisé par tous ceux qui les entourent depuis le début de l’histoire. Je ne vais pas vous spoilé mais… ça se termine bien. Enfin, je veux dire, je n’aurais pas imaginé d’autre fin pour ce titre. On peut dire, d’ailleurs que le mangaka s’en sort très bien même si on peut regretter qu’il n’y ait pas plus. Dans ce dénouement haletant, nous avons droit à notre lot de révélations et rebondissements qui font qu’il est bien difficile de ne pas se cramponner au manga et de le lire avec une certaine fébrilité. Le style graphique est à la hauteur du scénario et de ses protagonistes : dur, sombre, acéré. Si j’étais partie sur de mauvaises bases avec ce titre, j’admets que j’ai été agréablement surprise par la façon dont le mangaka a su gérer autant ses personnages que son scénario. C’est bien amené, du début à sa toute fin. Jusqu’au bout, j’aurais détesté Ryoga, un héros difficile à aimer à la tête dure et au caractère insupportable. À l’inverse, j’ai su apprécier Reon et sa compagne. Ils n’étaient pas parfaits, mais plus faciles à aimer. Tout comme la journaliste même si je la trouve parfois assez effacée. Et j’ai souri devant la référence à Ashita no Joe. Au bout du compte, Black-Box est une bonne petite série sur l’univers de la boxe. C’était rapide et intense. J’ai bien aimé.