Le seigneur des porcheries : le temps venu de tuer le veau gras et d'armer les justes

J ai eu beaucoup de mal au début et j ai même failli lâcher. Puis l histoire démarre enfin et on s attache à, on se révolte pour et avec John. Mais Ensuite la fin apocalyptique traîne en longueur. Bien écrit, bien décrit c est sur mais longuet. Cela reste une histoire surprenante dans le glauque.

j’ai adoré cette épopée à travers la crasse et l’humiliation, la bigoterie. des images saisissantes et des personnages attachants. j’ai mis du temps à le terminer mais ça a valu le coup pour moi

Passées les premières pages vraiment difficile, on est emporté par le récit de l'enfance de ce personnage à part. La suite est parfois un peu foutraque mais au final on a une histoire et un style unique où le récit d'une grève d'éboueurs prends des proportions quasi-mythiques. Le tout doublé d'une vision sociologique de l'Amérique profonde qui fait froid dans le dos - même si elle flirte un peu avec le mépris de classe par moments, sans parler du fond de misogynie très discret mais qu'on ressent parfois. En tout cas c'est un roman très riche et impressionnant pour un premier. Je me souviendrais longtemps de John Kaltenbrunner...

C’est à mon sens un bel exposé de l’absurdité du monde, mis en lumière par la vie de John. On peu y retrouver différentes critique du système. J’ai été un peu déçu, à mon sens, par le manque de réalisme sur la dernière partie du roman. Cependant c’est tout de même un ouvrage intéressant.

Trois semaines pour torcher Le seigneur des porcheries ... c'est long , lent , répétitif. Du mal à comprendre les avis positifs ...