Le Steve McQueen

Un livre qui se lit à 100 à l'heure comme une accélération de Triumph. Les auteurs connaissent bien le métier et savent tenir le lecteur en haleine. Écrit pendant le dernier salon du polar à Lyon (2024), ce livre aurait pu faire facilement 100 pages de plus mais on ne se plaint pas. L'exercice est réussi.

Lisant les deux auteurs et aimant vraiment leurs romans, la rencontre des deux hommes était très alléchante et attirante voire explosive! Sur le papier aucun doute; sur la forme c’est du rapide, ça se lit vite; sur le fond, pas le temps de s’ennuyer, ça defouraille sec mais c’est justement trop rapide. Les personnages et l’histoire ne sont pas assez creusés. Ca ressemble plus à une nouvelle. 7/10 pour le roman 10/10 pour le coup de com!

Le Steve McQueen de Tim WILLOCKS & Caryl FEREY Éditions Points 165 pages 📚 lecture 65 - année 2024 Je suis tombée par hasard sur ce roman, le titre m'a interpellée, puis les auteurs et la 4 ème de couverture ! Tout était réuni pour passer un moment lecture intense. Je ne me suis pas arrêtée aux critiques négatives et c'est sans regret. En quelques mots, c'est violent, c'est vulgaire, c'est brouillon mais qu'est ce que c'était bon 🧨🎆 Ce roman est certes dépaysant et parfois déconcertant mais c'est une pépite d'un naturel inégalable. Blindé de testostérone, de sang et d'armes mais c'était le but recherché en l'achetant. On est lancé dans une chasse à l'homme et un roadtrip qui ne laisse pas de temps de pause. C'est écrit comme c'est pensé, c'est cinglant, tranchant et percutant parfois dérangeant mais c'est délicieusement tordu. C'est surtout écrit comme on pense tout bas. Je vais sûrement ne pas être de l'avis de tous mais j'ai adoré ! 4ème de couverture : Deux auteurs, deux pays, mais une seule et même histoire entre Manchester et Lyon. Une intrigue taillée comme un diamant pur ! Ged Mackie, ex-soldat de la Légion étrangère rentre chez lui, à Manchester, pour la première fois en vingt ans. Les retrouvailles avec sa mère, Sheryl, une vraie dure à cuire, et avec sa fille Jada, ne sont pas de tout repos, mais ce n’est rien à côté des soucis qui l’attendent avec le gang le plus violent de la ville. Serait-ce en rapport avec ce braquage en Hollande pour le compte de Vogel, un impitoyable mafieux basé à Lyon ? Quand Sol, son meilleur ami, son frère d’armes, est kidnappé, la guerre semble bel et bien déclarée… Dans le cadre d'un partenariat littéraire avec Quais du Polar, ce roman est le fruit de la collaboration entre deux grands auteurs de roman noir : le Britannique Tim Willocks, l’auteur de La Religion et le Français Caryl Férey, l’auteur de Zulu. Ils ont uni leurs voix et leur talent pour écrire cette épopée rock et tendre à la fois, traversée par un humour dévastateur. Accrochez-vous, ça va secouer ! INÉDIT Tim Willocks est un romancier britannique né en 1957 à Stalybridge. Il est l'auteur de plusieurs polars à succès dont Bad City Blues et Les Rois écarlates (éd. de L’Olivier) ou Green River (Sonatine). Son dernier roman, La Mort selon Turner (2018) a remporté le Prix Le Point du Polar Européen au Festival Quais du Polar. Écrivain globe-trotter, Caryl Ferey, né en 1967, signe depuis vingt ans des polars explosifs qui dissèquent l'envers du décor des territoires qu'il arpente. Il est notamment l'auteur de Zulu (2008) qui a été récompensé par de nombreux prix dont le Grand Prix de Littérature Policière, le prix Quais du polar/20 minutes et le prix des lectrices de Elle. Il fut adapté au cinéma en 2013.

Willocks/Ferey : Le Steve McQueen. Après une déception avec « L’Intrus » et avoir mis la lecture de « Wine Street » sur pause au bout de cent pages, il me fallait aller consulter mon conseiller-thérapeutique du rayon polar de la Librairie Les Volcans. Après avoir décrit mes symptômes ponctuels comme un auteur peut avoir avec le syndrome de la page blanche, nous avons arpenté le rayon spécialisé de long en large. L’ordonnance ne tarda pas à venir avec la prescription de trois nouvelles lectures, dont deux me sont inconnues. La première dose homéopathique légère de 9 CH est celui-ci. Deux auteurs que j’adore, à la plume aiguisée, au talent reconnu et à la lecture fluide. En partenariat avec le Quai du Polar de Lyon, l’idée d’écrire à quatre mains sous la forme d’une « battle » est très bien pensée. Mais cela, vous ne le savez qu’à la fin. À chacun son chapitre. Écrire un polar de 165 pages n’est pas une chose facile : il faut un sujet simple, des personnages au fort caractère, et une intrigue pertinente. Ce n’est pas le polar du siècle, mais vous allez facilement voyager entre Lyon et Manchester. Mackie va retrouver sa mère, une dure à cuire et sa fille Jada. Cela ne va pas être de tout repos, mais ce n’est rien comparé à ce qui l’attend avec le gang le plus violent de la ville. La mafia, un vieil ami et frère d’armes kidnappé, il n’en fallait pas plus pour que la guerre se déclare. Allez, direction la deuxième dose, 15 CH 😂, avec un road trip en Afrique. Bonne lecture. ⭐️⭐️⭐️/5.