La popularité de ce livre sur Gleeph
Résumé
Les mange-pas-cher Voici l'un des plus beaux textes de Thomas Bernhard. Il date apparemment de la fin des années soixante-dix, et l'on y retrouve bien sûr les thèmes habituels : l'existence « au degré de difficulté le plus haut » d'un « être de l'esprit » engagé dans une recherche totale et mortelle. Ici, c'est la physiognomonie appliquée à quatre personnages ordinaires rencontrés à la cantine populaire (à ce qu'il y a de plus quotidien donc), dans le discours bernhardien en abyme, et en écho aux périodes difficiles dont parlent les romans autobiographiques. Mais au-delà de la thématique, ce texte est peut-être surtout, lui aussi, une composition grandiose, une magnifique dentelle, une partition magistrale dont les amateurs auront le plus grand plaisir à découvrir une variation supplémentaire.