Running Man

2025. Les riches sont devenus très riches et les pauvres très pauvres. Ces derniers sont distraits de leurs malheurs par le Libertel (très proche du Télécran de George Orwell) où sont diffusées à toute heure des émissions de téléréalité toutes plus violentes et sensationnelles les unes que les autres. Lassé de voir sa fille tousser et sa femme se prostituer pour acheter des médicaments, Benjamin Richards décide de passer les tests de sélection de la fédération des jeux. Il sera choisi pour le plus dangereux de tous : la grande traque, une chasse à l’homme à l’échelle internationale. Un des Stephen King « première époque » que je n’avais pas lu, même si je connaissais globalement l’histoire. On est sur une dystopie très honnête , une des premières dans le style « et si on regardait les gens s’entre-tuer pour le fun ». Dans le même, genre, et aussi publié sous son pseudonyme Richard Bachman, j’ai pourtant largement préféré « Marche ou crève », mon favori, toute catégorie du King, ou en général d’ailleurs. Je n’ai pas grand-chose à reprocher à Running Man, mais il n’est pas aussi abouti que d’autres romans du maître. Ça patine un peu à mi-chemin, alors qu’il ne fait que 250 pages, et je n’ai pas pu vraiment m’attacher à Ben Richards. Ça reste une bonne lecture et je pourrais même me laisser tenter par le film avec Schwarzie même s’il paraît qu’il est largement en-deçà!