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Résumé
Après l'épidémie meurtrière de la Super-Grippe, la planète est dévastée. Il ne reste plus rien aux hommes, plus d'espoir, plus de lumière, seulement ces rêves saisissants que toute la planète semble partager. Il est l'Homme Noir, le Marcheur, le Croque-Mort. Parfois corbeau, parfois simple vagabond vêtu de jeans, il est venu corrompre les âmes humaines. Il est présent dans tous leurs cauchemars, il est le démon : Randall Flagg. Puis vient en rêve Mère Abigaël. Depuis sa petite baraque à l'est du Nebraska, cette vieille femme de 108 ans tente d'appeler jusqu'à elle les survivants de bonne volonté. Il semble qu'elle entretienne avec Dieu un rapport particulier... Mais nul ne sait si cela suffira à éradiquer le Fléau. Une seule chose est sûre : l'Armageddon aura bien lieu.
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- Ludovic- 08/12/2019Bon départ, mauvaise arrivée...Ce roman divisé en 2 tomes me laisse une impression mitigé, d'un coté un excellent premier tome de l'autre un second tome en demi teinte, lassant et moins prenant que le 1er. Le Fléau c'est l'histoire d'une super grippe qui se répand sur terre suite à une erreur commise par un ordinateur de l'armée, décimant la majeur partie de la population planétaire, la fin de l'homme par l'homme. Un speech déjà vu certes mais la force de ce roman réside dans sa construction. Le premier tome pour moi frôle la perfection, King fait preuve d'un talent fou pour nous décrire la propagation du virus. On prend un plaisir fou à suivre le parcourt mortel de la maladie à travers tout les états unis. Les différents symptômes et l'évolution de la maladie sont très bien décrit et nous permet de nous projeter et de vivre la chose comme si on y était, je dois avouer que le lire dans les transports en Février 2015 en pleine épidémie de grippe m'a bien aidé et m'a parfois fait bien psychoter, imaginer vous lire les symptômes de cette grippe mortel et avoir autour de vous des gens qui toussent, renifle, etc... on s'y croirait vraiment... Comme à l'accoutumé dans les bouquins de saï King on va suivre l'évolution d'un groupe de personne disséminé aux quatre coins du pays, survivant de l'holocauste et qui vont par la force des choses (et d'une part de surnaturelle) se regrouper en un endroit pour former une communauté (un ka-tet) et tenté de reforger un avenir pour l'humanité. Le 1er tome se concentre essentiellement sur ces points et King s'y prend vraiment bien pour nous embarquer dans son récit. Vient ensuite le tome 2. La on oublie le coté survie à travers les US du tome1, ici les survivants se sont regrouper et reforme une communauté. On se retrouve dans un délire assez tranquille ou les hommes vont se reconstruire, rebâtir une constitution etc. On perd tout le coté apocalyptique assez génial qu'on avait auparavant pour se retrouver dans la zone libre, ville du renouveau de l'humanité. Ça va aller de l'organisation de la ville avec coté politique et tout le tintouin, jusqu'à la confrontation avec des forces obscurs prête à tout pour briser leurs petit coin de paradis. En bref, ce 2ème tomes alterne entre passage intéressant par moment et d'autre d'une longueur affligeante devenant parfois presque désagréable à lire. Après avoir frôlé l’excellence on s'embarque dans une lassitude mal venu et c'est bien dommage. Le fléau c'est bien mais ça aurait pu être mieux, beaucoup mieux!41
- Bat- 10/10/2022A la hauteur de mes attentes !Cette suite est une pure merveille. J’ai entendu beaucoup de fois que le tome 1 était supérieur, loin de moi cette idée ! J’ai pris une grosse claque en dévorant ces 700 pages. On ne suit plus plusieurs groupes de survivants mais bien 2 communautés différentes et rivales. Malgré tout, je me suis attaché à des personnages faisant partie des “gentils” mais également à certains appartenant aux “méchants”. Dans ce tome, on rentre plus en intimité avec les héros, on les suit dans la vie de tous les jours, à essayer de reconstruire le monde d’une meilleure façon, tout en gardant dans un coin de la tête cette guerre inévitable qui approche. Ce livre comporte quelques petites longueurs qui pourront peut-être en gêner certains, mais personnellement, je les ai adorées. Si vous avez l’habitude de lire cet auteur, vous n’allez pas les voir passer. Un gros plus pour l’écriture des personnages qui est particulièrement bien réussie, je pense notamment à Tom qui m’a scotché de par son réalisme. J’ai été très triste de terminer ces deux tomes et je garde assurément un très bon souvenir de cette lecture, qui est touchante et parfois cruelle, du bon vieux King quoi 😉20
- John Hammond- 24/09/2022FlaggadaLa lutte du Bien et du Mal, au sens littéral, un jeu d'échecs dans un post-apo pas assez lointain... Je suis d'accord avec la plupart des avis sur le Fléau : un excellent King, épique, ambitieux, surprenant, avec une première partie supérieure à la deuxième. À la relecture, la pandémie semble plus terrifiante et plus horrible, avec pour point d'orgue le délire des illuminés et des dirigeants par l'armée ou les médias (prise d'otage et répression des manifs bien glaçantes j'avoue). Une fin du monde qui commence avec une personne qui tousse, l'écho est encore plus pertinent aujourd'hui. La plupart des personnages sont remarquables, en rien simplistes ou caricaturaux, appelés à évoluer : Larry pas sûr d'être quelqu'un de bien, Frannie et sa maturité forcée, Harold et ses doutes nauséabonds, etc. Dommage que tous n'aient pas le droit au même traitement. C'est toi que je vise, Stu. En dehors du brillant passage où il quitte sa prison scientifique, je n'ai rien trouvé d'intéressant à son sujet. Plat, lisse, fade, insipide, un casse-tête à interpréter à l'écran. Un ancien ouvrier texan qui tombe amoureux et prend de plus en plus de responsabilités, c'est tout et c'est insuffisant à côté de la complexité ou juste du caractère des autres. Au pire, il est celui auquel on s'identifie, mais c'est beaucoup trop flagrant. Il n'a pas vraiment droit à un autre passage marquant, pas depuis son évasion et c'était il y a mille pages... Ce n'est vraiment pas mon héros. Tant qu'on est dans les défauts, oui, c'est vrai, c'est long parfois. Le sentiment du temps qui passe, on le ressent un peu trop avec certains protagonistes : Nick installé au bureau du shérif, La Poubelle qui subit le Kid, les réunions politiques, surtout le voyage retour du héros ennuyeux et du simplet (presque 50 pages, APRÈS le climax...) Le manichéisme peut aussi taper sur les nerfs, d'autant qu'il met du temps à s'étioler. Les bondieuseries à répétition n'arrangent pas les choses, avec des parangons de pureté bien trop assumés comme Nick ou la mère Abigael. De l'autre côté de la balance, même les pourritures comme Lloyd en viennent à douter de leurs actes, et pas seulement par peur. J'aurais bien aimé voir un méchant passer du bon côté, quitter l'homme noir pour la "zone libre". Chose impossible mais ô combien intéressante. L'homme noir justement. Mon chouchou. J'avais oublié qu'on le voyait si peu sur tout ce pavé, quand bien même il est évoqué toutes les deux pages. C'est bien dommage tant le bonhomme reste fascinant de bout en bout. Les chapitres consacrés à son camp sont rares, courts, et si bons... J'ai hâte de le retrouver ailleurs. Une superbe relecture, de bonnes retrouvailles, à l'exception notable du héros sans aucun charisme (en même temps, comparé à Flagg...), une apogée plutôt bien gérée et pas le deus ex machina dont je croyais me souvenir. Merci pour ce fléau. "Et les bons comme les méchants furent consumés par ce feu sacré. "20
- Eric.Bats- 18/06/2020Tome 1 apocalyptique Tome II le souffle retombeRoman sur la fin de notre société, le bien contre le mal et notre place dans tout ça après qu’un virus a décimé 99% de la population mondiale. Les 300 premières pages sont un incroyable tour de montagnes russes..10
- Nicolas.le Meur- 06/01/2023Ma découverte de Stephen king.Mon premier king il y a 24 ans. J'ai adoré ce livre à tel point que j'ai lu plus vite que mon père a l'époque. Un mélange de frisson de peur, et de fascination m'a envahi. King est un auteur de roman génial mais c'est un diésel dans son écriture. Il donne l'impression d'avoir BESOIN de donner tous les détails avant de lancer l'action. Cela fait de lui un auteur de nouvel de moindre qualité à mon goût.00
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