Christine

Jamais déçu avec lui, je sais qu'importe l'histoire je vais adoré ! Je suis bien contente de ne pas avoir le permis et je choisirais bien soigneusement la 1ère.

Ce week-end, j'étais à Venise (ouah super, merci d'avoir partagé ton emploi du temps avec nous. Sans cette anecdote, notre journée aurait été bien triste.) Tout le plaisir est pour moi ! Alors quel est la relation entre cet essai sociétal de Stephen King et la ville aux fenêtres à simple vitrage ? Je n'ai pas vu une voiture de tout mon séjour ! Pour un citadin tel que moi, cette expérience a été troublante et m'a beaucoup fait penser à ce livre. Imaginons une minute que Stephano Re (ça veut dire roi en italien) ai écrit Christina la Gondole. L'ambiance aurait été tout autre. Je m'égare... je m'égare, revenons à Christine et les aventures de Arnie tombe amoureux d'un tas de métal. Je ne vous cacherai pas qu'avant de commencer ma lecture, je me disais que le maître de l'épouvante avait eu une panne (hahaha) d'inspiration. L'histoire d'une voiture possédée me faisait sourire (je m'attendais à voir Billy la bibliothèque hantée sortir dans les meilleures librairies.) Sauf que... de thèse psychologique à roman d'épouvante de premier ordre, il n'y a visiblement qu'un pas. Les pages nous emportent dans un tourbillon incroyable. J'ai eu beau parcourir ce livre sous ma couette, j'avais peur que ma voiture se trouve juste devant mon lit le matin. C'est une des oeuvres magistrales du King. Une façon exquise de nous dire qu'il est possible d'écrire sur tout et surtout d'écrire bien. Une experience littéraire qui, à présent, vous fera craindre l'allumage automatique de vos phares le soir. Un concentré de compassion de tous ces Arnies étant possédés par leur Titine aujourd'hui. Heureux les vénitiens, envahis par les touristes mais certains que jamais ils ne croiseront au coin d'une de leur si belle petites rues un objet metallique roulant des mécaniques.

Le premier amour d’un adolescent... Sa première petite amie ? Ou sa première bagnole ? La passion aveuglante d’un jeune garçon impopulaire dont l’attitude, le tempérament va se transformer en quelque chose de sombre et d’inquiétant. A cause de : Christine. Cette Plymouth des années 50 qu’il a soigneusement retapée et baptisée. Il en est dingue, elle aussi est dingue de lui... et elle est prête à tout pour empêcher ceux qui oseront nuire à cette idylle. Hommage récurent aux EC Comics de l’époque avec lesquels le King a grandi. Un S.K recommandable, un de ses classiques je dirais même.

Vous ne regarderez plus jamais votre voiture de la même manière après avoir rencontrer Christine

J’ai assez accroché à cette histoire, pourtant en pensant que cela parle d’une ancienne voiture j’aurai pas du tout cru. Cette voiture est assez spéciale, ses conducteurs aussi… Vers les 100 dernières pages y’a vraiment du suspens sur le plan d’action 😌…