La popularité de ce livre sur Gleeph
55
j'ai
114
wishlist
2
je lis
65
j'ai lu
25
j'aime
Ma note
Note moyenne
(0 note)
Résumé
Un recueil de nouvelles, tour à tour inquiétantes, macabres, subtiles, cruelles ou dérangeantes.
175 personnes l'ont dans leur bibliothèque
Mariecct
Gathou
Emilie ...
Victoir...
Ajade
LucasP
Loganko...
Lizeda
dapi
Marion. A
4 avis sur ce livre
- Lola Balbo- 28/12/2020AnxiogèneAyant, comme beaucoup d'autres récemment, découvert Shirley Jackson via la série "The Haunting of Hill House", j'ai d'abord cherché le roman dont la série est issue. Puis je suis tombée sur "La Loterie et autres contes noirs". Je pense que cela ne pourra pas plaire à tout le monde, l'autrice ne distribue les clés de ses nouvelles qu'avec parcimonie et beaucoup sont laissées à notre propre avis. Moi c'est ce que j'apprécie, la part de mystère dans l'intention d'un auteur. D'autant plus ici où l'horreur côtoie les actes simples de la vie de tous les jours. Et c'est là tout le sel de ces "contes noirs", distiller la tension et le malaise jusqu'à la conclusion finale. Je pense que c'est un livre qui mérite que l'on s'y attarde, ne serais-ce que pour la façon dont l'autrice tourne ses mots et réussit à instaurer un climat de malaise en quelques lignes seulement. Et si comme moi c'est en plus un style qui vous plaît alors vous ne regretterez pas.10
- Christophe.Brocard- 05/07/2019Par l’auteur de ‘La Maison Hantée’Recueil de 13 nouvelles. Elles sont sans concession avec une écriture ciselée sans fioritures. Elles sont aussi la preuve qu'il n'y a pas besoin de monstres pour basculer dans l'horreur ou l'angoisse. La première nouvelle ' La Loterie' donne le ton au recueil. Une lecture dont on ne sort pas indemne !10
- Evergreen13- 17/05/2023Contes de faits 🇺🇸🎲🖤🖤🖤Attention chef d’œuvre ! Je ne connaissais ni le livre ni l’auteur. Comme bien souvent, c’est la couverture qui m’a attirée, et l’édition dans la collection « noir » de Rivages a achevé de me convaincre. Ces nouvelles, publiées en 1949 sont intemporelles et d’une cruauté inouïe. Rien de fantastique ni de surnaturel (sauf pour « A la maison ») : de simples faits, des observations, des gens ordinaires menant leur vie ordinaire dans de petites villes ordinaires… En surface, tout va bien, tout se déroule « normalement »… Et puis le tableau se fissure, un petit détail, et tout vole en éclats. C’est brillant. Noir, noir, noir… mais brillant. À noter la postface passionnante « Shirley Jackson, la métaphysique de l’angoisse » écrite par Myles Hyman, le petit-fils de l’auteure, qui signe également la couverture hypnotique.00
- Lou Knox- 21/01/2022La loterieTu sais minou c'est Stephen King qui m'a donné envie de lire Shirley Jackson. C'était avant que Netflix fasse The Haunting of Hill House, dans un des tomes de La Tour Sombre je crois. Et là maintenant tout de suite je comprends très bien pourquoi King kiffait autant Jackson et qu'il s'en est grave inspiré. Même le gars qu'a fait Amityville si tu veux mon avis. Bon ok, on est loin des culottes que tu dois changer toutes les 50 pages comme dans les romans de Stephen King. Mais ce que j'adore chez Shirley Jackson c'est sa façon de décrire avec perfection toute cette Amérique propre et puritaine des années 40/50, patriotique et impeccable et d'y insuffler (insuffler oui j'ai envie) juste ce qu'il faut de grains de sable dans les rouages pour que tout parte en vrille. Imagine un tableau de Hopper devant lequel tu passes tous les jours, tu le connais à fond, et tu le trouves parfaitement parfait. Chaque personnage est à sa place, et puis un jour il y a un détail, tout minuscule, qui laisse place à une angoisse enfouie au plus profond de toi-même, un brin de paranoïa que tu décides de chasser comme tu chasserai un moustique de 16h en Camargue profonde. Sauf qu'à 19h t'es bardé de boutons, t'en as plein le fion, t'as les cheveux en pagaille, t'es prêt à zigouiller le premier pélo que tu croises et t'es déjà entrain d'essayer de trouver une solution pour éradiquer tous les moustiques du monde. C'est ça Shirley Jackson, c'est la version littéraire des Contes de la Crypte sans l'horreur, c'est un film de Sam Mendes sans la romance et les non-dits. C'est ce qui se planque derrière tous ces petits pavillons qu'on a l'habitude de voir dans Edward aux mains d'argent ou Desperate Housewives, qui se ressemblent tous et qui en ont l'air si tranquille en apparences. En apparences. Bref, je crois que plus je deviens vieux et plus j'adore Shirley Jackson. J'avais du mal au début quand j'ai lu Nous avons toujours vécu au château. Je crois que j'avais pas encore l'expérience pour. Là aujourd'hui je trouve que cette femme est un génie. Je l'imagine en jupe plissée tailleur entrain de jouer la parfaite femme au foyer américaine des années 50 et qui après avoir vue une tâche sur son tablier décide de proposer à ses enfants de mettre leur main dans le mixer pour que la tâche prenne plus de sens. Géant quoi. Dommage qu'elle soit pas plus publiée que ça en France parce que j'ai une subite envie de tout tout tout acheter d'elle. Après avoir lu trois bouquins de cette autrice, je pense que tu peux commencer par La Loterie. Le format courtes nouvelles est beaucoup plus jouissif et plus dynamique que Nous avons toujours vécu au château et La maison hantée. Et la postface qui t'explique le pourquoi du comment de La Loterie est un pur régal. J'ai pas dit beaucoup de gros mots, j'ai pas vraiment fait mon petit malin, mais j'ai tellement pris mon pied tellement c'est intelligent et démoniaque que j'suis vidé de bêtises et tout. Faut que t'essayes absolument pour de vrai au moins une fois dans ta vie !00
Livres du même auteur
livres similaires
Le magasin de jouets magique
Angela Carter
Femme à la fenêtre : et autres histoires à suspense
Joyce Carol Oates
Une partie rouge : autobiographie d'un procès
Maggie Nelson
Le baron hanté
Joseph Sheridan Le Fanu
Eltonsbrody
Edgar Mittelholzer
Menaces
Amelia Gray
Le jour où Mr Prescott est mort
Sylvia Plath
La glace et le sel
José Luis Zárate Herrera
Ce que nous avons perdu dans le feu
Mariana Enriquez
La boîte en os
Antoinette Peské
Données bibliographiques fournies par