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Résumé
La médiation relationnelle Rencontres de dialogue et justice réparatrice Dans les années 1990, la justice réparatrice, aussi connue sous le terme justice restaurative, s'imposait comme le nouvel espoir de la Justice, en promettant des capacités de réparation inédites aux infracteurs, à leurs victimes, mais également à la société civile. La médiation relationnelle a été créée au Québec au début des années 2000, puis diffusée dans certains autres endroits du monde. Cette approche met au centre de ses priorités la sécurité des participants. Si elle peut parfois permettre le dialogue victime-infracteur, elle donne accès à bien d'autres formes de réparation, sans aucun compromis. Elle met de l'avant trois postulats principaux. Le premier est qu'il existe un moyen de réparer, en tout ou partie, les conséquences des crimes les plus graves et les plus sensibles. Le second est que, pour y parvenir, il est important de ne plus imposer l'idée que la rencontre en face-à-face est déterminante en justice réparatrice. La médiation relationnelle privilégie l'écoute attentive individuelle, et préconise un large éventail de modes de réparation qui permettent d'assurer la sécurité physique, morale, et surtout le respect des attentes des usagers. Le troisième : une telle méthode est complémentaire aux interventions en justice pénale, en réhabilitation, en soutien clinique. Elle n'a pas vocation à lutter contre les forces institutionnelles. Elle est toutefois assez performante pour être utilisée comme une alternative, pour ceux et celles pour qui l'accès à la justice pénale n'est pas possible. Approche - ateliers de communication - criminalité - criminologie -dialogue - écoute attentive - justice réparatrice - intervention - médiation - méthodologie - réparation - victimologie